Projets
La vision du CFRTM est de contribuer à la réduction des déserts médicaux par la mise en place d’un réseau de télémédecine et ainsi dé-isoler les populations qui ont difficilement accès aux soins. Le centre entend démarrer ses activités par la mise en place d’une unité de télémédecine qui servira, d’une part, au développement et à la validation des systèmes et procédures nécessaires, mais aussi à la formation des différents acteurs. Le démarrage opérationnel implique également la réalisation d’études de terrain qui permettront de définir de façon précise les initiatives nécessaires au déploiement des systèmes qui seront alors validés.
Une phase pilote des projets sera mise en place dans la région sanitaire des Hauts Bassins avec la réalisation de deux principaux projets :
- un projet de télémédecine entre formations sanitaires isolées et hôpitaux urbains ;
- un projet TéléAnaPath.
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Il s’agit de mettre en place une salle de télémédecine dans un centre de référence et d’une autre unité de télémédecine dans une formation sanitaire périphérique. Ces deux structures de soins seront liées par un système d’information performant permettant de collecter et de gérer l’information nécessaire à la prise en charge du patient (par le biais d’un dossier patient personnel) et à la prise de décision stratégique à tous les niveaux du système de santé (production de statistiques).
Le but est de réduire les distances et de briser l’isolement, afin d’améliorer l’accès aux soins pour tous sur l’ensemble du territoire couvert. L’objectif est aussi de permettre une plus grande égalité des chances dans les situations d’urgence en réduisant les délais de prise en charge.
L’objectif du projet Télé-Anapath est de mettre en place une plateforme de télé-anapath permettant à des pathologistes qui exercent seuls, ou presque, de travailler en équipe, de consulter des collègues experts et de partager leurs expériences. Le but est de minimiser les problèmes de distance, d’accessibilité et d’éviter le transfert de patients ou des examens vers des centres spécialisés déjà surchargés.